• Les processions de la semaine sainte sont loin derrière nous.

     

     

    L'été 2009 approche. Attention aux arnaques ! Cette année, la "Palma" d'or revient aux loueurs de voitures, avec une mention spéciale à Aurigacrown (www.aurigacrown.com)

    Par manque de véhicules, sans doute par incompétence et mauvaise gestion (si l'économie va mal, manifestement, la crise n'en est pas la seule raison...), certaines locations de voitures sont annulées (celles prises depuis longtemps, donc, les moins chères : pur hasard, certainement).

    C'est une honte pure et simple.

    Bonnes vacances d'été, dans l'île de Mallorca !!

    Rondaies

     

     


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  • Avril et pâques sont le moment idéal pour mettre les pieds à Majorque : champs verts, fleurs, marches à toute heure et encore peu de monde.

    Ce sera bientôt notre tour.

    Rondaies


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  • C'est jour de fête. Le "Diario de Mallorca" met en ligne quelques superbes photos de l'île durant l'hiver, avec la neige dans et sur les montagnes, et la tempête dans les ports :

    http://comunidad.diariodemallorca.es/galeria-multimedia/general/Galeria-de-los-temporales-de-2008-2009/3296/1.html

    Un régal.


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  • Bon, comme chaque lecteur peut le voir, je ne maîtrise toujours pas ce fichu blog. J'ai de l'espoir. Plus rien n'apparait sur la page de garde, il faut choisir sa rubrique à droite. Glorieux.

    Auprès des français, Majorque est synonyme de désordre immobilier et côtier absolu. D'où vient cette image ? Sans doute de maladresses de communication, de touristes éprouvés, ou d'allemands désireux de garder l'île pour eux seuls (je plaisante...). C'est une méprise absolue. Rien dans l'île ne laisse deviner ce qui peut causer un tel étiquetage. Très franchement, il y a des endroits de Majorque qui sont "urbanistiquement" très discutables (les noms sont cités dans le blog). D'abord, il y a maintenant une prise de conscience active de la nécessité d'un développement équilibré de l'île ; ensuite, Majorque ne se résume pas à ces seuls morceaux de territoire.

    C'est comme si nous réduisions la France à certains endroits de la côte d'azur, et Paris, à La Défense.

    En général, lorsque j'indique que j'ai séjourné à Majorque, on me plaint. Je demande si celui qui me plaint connaît l'île : en général, il n'y a jamais mis les pieds.

    Je le supplie de bien vouloir continuer ainsi.

    2 commentaires
  • Extraits et Citations.

    J’imagine qu’il nous observe d’une hauteur sidérale, que ce soit Dieu ou un savant éternel : il a devant lui la mer infinie complètement plane et bleue, miroir du soleil, les bateaux dispersés et presque immobiles, la trace du sillage clair et ample de chacun. <o:p></o:p>

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    Telle la traînée brillante d’une limace. On dirait que la mer entière, lisse, montante, s’étale sous les cieux.<o:p></o:p>

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    C’est peut-être pour cela que Palma de Majorque nous apparaît, un jour à l’aube entre le bleu net de l’eau et le bleu vague d’un sommet montagneux dans le fond, comme une citadelle mythique : la ligne épaisse des murailles embrassant la conjonction de toits et l’usine en forme de cathédrale, le palais royal, les clochers, le tout d’une couleur de pain brûlé, la Jérusalem enchantée. Et un immense silence, avec les mouettes qui tournent obstinément, retient les nuages.<o:p></o:p>

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    Palma inexistante : nous la voyons, nous ne débarquons pas et une semaine s’écoule, Jérusalem perdue dans le mythe. La ville n’est qu’un dessin, là-devant, comme une gravure dans un livre, irréelle à force d’être concrète.<o:p></o:p>

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    On dit que le Conseil politique majorquin discute, qu’il refuse notre présence, qu’il ne sait où nous envoyer. Mais je jurerai que Gérard est descendu à terre, j’ai entendu les rames d’une barque et sa voix dans l’obscurité marine, ses chimères vont-elles retrouver la Jérusalem existante ? Fleury conspire sans trêve, il est devenu un intermédiaire entre les prisonniers et les geôliers, accompagné par Onfray et le nain, Gantzambide, applaudi à chaque apparition, qui dessine en permanence des petits sauts autour de lui.<o:p></o:p>

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    Jusqu’à ce qu’on nous annonce que nous nous dirigeons vers Cabrera, une île voisine et minuscule, de la taille d’un poing. Une île déserte. L’autre monde. Où il n’y aura plus de lois, de désirs ou d’issue possible, seul l’espace du néant éternisé. Je savais que tout serait nécessairement ainsi, que je suis ainsi. Nous sommes ceux qui roulent et l’on roule toujours vers le bas. A bord, tout le monde se tait, mais certains regardent, la bouche bée de peur, et d’autres ne voient même pas, indifférents à ce qui n’entre pas dans les détails immédiats : je suppose qu’ils se défendent de leur effondrement absolu en magnifiant les insignifiances du moment.<o:p></o:p>


    Cabrera, qui par un après-midi diaphane et tranquille se dresse sur le drap de la mer, des montagnes, de la verdure, de la solitude, cette île des Mille et Une Nuits qui émerge pour un seul jour avant de replonger dans les limbes pour cent ans. Les bateaux s’approchent, l’embouchure entre les falaises, le château portant un drapeau espagnol, la rade circulaire et ample, la mer translucide. Tout serait beau s’il était pour nous et non contre nous. <o:p></o:p>

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    Le monstrueux grincement des chaînes de l’ancre, l’escadre mouille.<o:p></o:p>

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