-
Par Rondaies le 7 Février 2009 à 17:36
2010 : en mai, remodelé avec l’aide de Philippe Starck, Port Adriano (Santa Ponsa) accueille 82 amarres de plus pour grands yachts, portant à 480 la capacité totale du Port ; il faut deux heures pour aller chercher le pain, qui augmente de 30 % ;<o:p></o:p>
13 avril 2029 : désintégration de <st1:personname productid="la Terre" w:st="on">la Terre</st1:personname> par l’astéroïde géo-croiseur « Apophis » ;<o:p></o:p>
2050 : en cas de report de l’événement précédent à une date ultérieure (mañana…), effondrement des grandes cités européennes (chômage, immigration, violences urbaines, crise de l’eau, fin des énergies fossiles,…), qui entraîne le repeuplement des campagnes et la création de nouvelles cités fortifiées ; le pétrole disparaît, avec le nucléaire, qui était également limité, c’est pas de bol ; accessoirement, hausse des températures et crise de l’eau. <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Des chinois transforment <st1:personname productid="la Cath←drale" w:st="on">la Cathédrale</st1:personname> de Palma en Temple Bouddhiste. La vie reste belle, mais à condition de savoir la regarder par ses bons côtés, et de ne pas s’arc-bouter sur le passé ; claro ?<o:p></o:p>
votre commentaire -
Par Rondaies le 7 Février 2009 à 17:36
1811 : processus de « désamortissement » (« desamortizacion »). Pour renflouer les caisses de l’Etat, les ordres religieux sont expulsés et leurs terres viennent en remboursement de la dette. Beaucoup de communautés religieuses sont contraintes d’abandonner leurs Monastères ou Couvents ;<o:p></o:p>
1830 (avril-juillet) : Majorque et particulièrement Palma forment une base centrale dans l’expédition maritime mené par le Duc de Joinville, à la conquête de l’Algérie. Minorque joue un rôle encore plus actif, Mahon étant sur la route directe Marseille/Alger) et le lieu retenu comme base arrière du corps expéditionnaire français. Anecdote : me mauvais temps répétitif contient à plusieurs reprises la flotte française à Palma, au point que les espagnols se mettent à douter des véritables buts français : l’Algérie, ou les Baléares ? Prise d’Alger le 7 juillet 1830 ; début d’émigration majorquine et surtout minorquine (1830/1845) vers l’Algérie. Les « mahonnais » furent parmi les premiers à s’installer en Algérie, où ils se spécialisèrent dans la production de primeurs ;<o:p></o:p>
1836 : les lois de Mendizabal accélèrent le désamortissement et les exclaustrations ;<o:p></o:p>
1838-1839 : G. Sand et F. Chopin à Majorque (épisode au demeurant sans aucun espèce d’intérêt, ni historique, ni littéraire, ni musical) ; une sorte d’avant-garde « people » ; rappelons que la baronne Aurore Dudevant est une gourde. Si, si ;<o:p></o:p>
1875 : première ligne ferroviaire Palma-Inca ;<o:p></o:p>
1876 : installation de l’Archiduc Louis-Salvador d’Autriche, qui développe son domaine autour de Miramar et de Son Marroig ; il meurt en 1915, rappelé à Vienne ;<o:p></o:p>
1896 : explorations des grottes de l’île par l’archéologue français André Martel ;<o:p></o:p>
1902 : première perle artificielle à Majorque, Manacor (Eduard Heusch) ;<o:p></o:p>
1928 : ligne de train Palma-Soller ;<o:p></o:p>
1930 : Adam Diehl achète la péninsule de Formentor et créée l’Hôtel éponyme (essayez de caser ce mot au moins une fois dans la semaine) ;<o:p></o:p>
1932 : Francisco Franco est général gouverneur militaire des Baléares, à Palma ;<o:p></o:p>
1936 (18 juillet) : soulèvement nationaliste à Majorque, contre le Front populaire ; 16 août 1936, échec du débarquement d’une flotte républicaine à Porto Cristo ; Majorque se rallie au Nationalistes du Général Franco ;<o:p></o:p>
1960 : début de prolifération des touristes, surtout allemands, disparition des disettes, mais pas des moustiques ; émigration (de haute qualité) en provenance d’Algérie, c’est le grand retour (cf lignes suivantes) ;<o:p></o:p>
1962 : au printemps (accord d’Evian : 18 mars 1962), et jusqu’au mois d’août, déportation massive de près d’un million de français, d’Algérie vers la France. Une partie d’entre eux se posera aux Baléares. La France attendait 100.000 à 200.000 « rapatriés d’Algérie ». Epilogue d’une guerre, et d’horreurs commises de tous les côtés.<o:p></o:p>
Point notable : les languedociens et les catalans venus avec le Roi Jaime 1er pour la reconquête se sont installés à Majorque en 1229. Au XVe/XVIe siècle, beaucoup ont migré pour Minorque. Leurs descendants sont, en grande partie, arrivés en Algérie à partir de 1830. Puis, ils s’en sont retournés, après huit siècles de voyages, en France ; mais on les avait oublié ;<o:p></o:p>
1965 : création de « Son Amar », Restaurant Spectacle qui marquera à la fois le spectacle, la gastronomie internationale, et le millénaire ;<o:p></o:p>
1980 : Europe (subventions), immobilier, grosse tête, toujours plus d’allemands ;<o:p></o:p>
22 février 1983 : statut d’autonomie des Iles Baléares ;<o:p></o:p>
1982 : la glorieuse équipe de Son Amar remporte la Coupe d’Espagne de VolleyBall ;<o:p></o:p>
1990 : visite du Dalaï Lama à Majorque ;<o:p></o:p>
1995 : la Dragonera est déclarée Parc Naturel ;<o:p></o:p>
2001 : Cabrera est déclarée Parc national ;<o:p></o:p>
2006 : une expédition majorquine fait flotter le drapeau de l’île au sommet de l’Everest ;<o:p></o:p>
28 février 2007 : le Parlement des Baléares est le premier au monde à accorder la personnalité juridique aux grands singes (chimpanzés, gorilles, …). Les mauvaises langues prétendent que ceux-ci viennent en masse dans les îles, du coup ;<o:p></o:p>
22 juillet 2009 : éclipse totale de soleil ;<o:p></o:p>
11 juillet 2010 : éclipse totale de soleil, itou.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Finalement deux constantes, dans cette histoire échevelée : les pirates et les moustiques, qui semblent structurellement accrochés à Majorque depuis ses origines. Consolation : pas de grands fauves ni de reptiles épouvantables !<o:p></o:p>
votre commentaire -
Par Rondaies le 7 Février 2009 à 17:35
1715 : fin de la guerre de succession d’Espagne (Decretos de Nueva Planta) ; prise de Palma par Philippe V ;<o:p></o:p>
1789 : quelques émigrés français fuient la révolution et se posent à Majorque ;<o:p></o:p>
1808 : armée napoléonienne défaite à Bailen ; l’astronome François Arago est à Palma, pour réaliser des mesures du méridien terrestre ; il est emprisonné deux mois à Bellver ;<o:p></o:p>
1809-1813 : 5.000 soldats français de Napoléon prisonniers (durement) à Cabrera ; 3.000 survivront ; obélisque élevé sur place, en 1847 ;<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
votre commentaire -
Par Rondaies le 7 Février 2009 à 17:34
1492 : « l’axe du monde » glisse, délaissant la méditerranée pour s’implanter beaucoup plus à l’ouest et sur les mers océanes, plus vastes. La conquête de l’ouest tuera le sens stratégique des espagnols ; déclin du commerce en méditerranée, et de Majorque, qui n’est plus l’île « de la croisée des chemins » (Pere Marsilià) ; à noter : une version historique créative émet l’hypothèse que le gênois Christophe Colomb serait originaire de Majorque, exactement de Genova (« Gênes ») ; il est certain que les origines de Ch. Colomb restent mystérieuses (il serait le fils naturel du père d’Isabelle de Castille) ;<o:p></o:p>
1521-1523 : Germanias : révolte des artisans, à la suite de l’emprisonnement de six d’entre eux et dans le sillage d’un mouvement de révolte né au royaume de Valence en 1519 ; prise de Palma, fuite du Gouverneur, tuerie à Bellver. L’armée de Charles Quint débarque à Alcudia et règle les comptes : au moins deux cents morts parmi les agermanats (8 mars 1523). Une sorte de jacquerie à la majorquine : du grand classique, pour l’époque ;<o:p></o:p>
1523 : retour par mer de Saint Sébastien, Patron de Palma, dont la dépouille aurait été ramenée à la ville pour la protéger de la Peste ;<o:p></o:p>
1541 : expédition de Charles Quint contre le pirate algérois Barberousse ; Majorque sert de base arrière aux combats, qui sont un échec ; sacs de Valldemosa (1552), d’Andratx (1553), attaque de Soller (11 mai 1561, avec la résistance de deux sœurs, Francisca et Catalina Casasnovas) ;<o:p></o:p>
1574 : mort de Catalina Tomas, Sainte majorquine ;<o:p></o:p>
1601 : cérémonie de consécration de la Cathédrale La Seu ; « une belle victoire de l’esprit sur la matière » ;<o:p></o:p>
1616 (vers) : à cette époque, la ville de Palma est divisée en parties (bandos) adverses, qui s’affrontent violemment ; par exemple, Canamunts et Canavall, en amont (ville haute) et en aval de la rivière Riéra qui sépare la ville, sont rivales au point que des combats, embuscades, meurtres, … surgissent souvent entre les deux communautés ; <o:p></o:p>
1645 : Inquisition ; persécutions contre les juifs (« Xuetes ») de Majorque ; malgré cela, la pratique religieuse juive se transmet plutôt bien dans l’île ;<o:p></o:p>
1650 (vers) : lassés de jouer les victimes des corsaires barbaresques, les Majorquins se lancent à leur tour dans « la course » en mer, la piraterie, le plus souvent, en attaquant les côtes du sud de la France ;<o:p></o:p>
1652 : grande peste. Plusieurs milliers de morts à Majorque.<o:p></o:p>
votre commentaire -
Par Rondaies le 7 Février 2009 à 15:44903 : invasion par les musulmans de Bône -les Almoravides, berbères issus du Sahara-, avec Isam Al Jawlani ; ceux-ci prennent l’île, avec l’aide des Génois (toujours du côté du business) ; Majorque dépend du Califat de Cordoue ; <o:p></o:p>1015 : l’île est rattachée au Califat de Dénia ; période probablement faste pour les historiens, philosophes, juristes, grammairiens, poètes, etc. dont il ne reste guère de traces ; également pour l’agriculture (oranges, abricots, olives, …) et la gastronomie ;
1115 : succinte prise de Majorque par Raymond Bérenger III, comte de Barcelone, aidé des Pisans ; attaqué à Barcelone, il confie l’Ile aux Génois, qui la cèdent aussitôt aux Almoravides : le business, c’est le business ;<o:p></o:p>
1157 : affaiblis, les Almoravides tentent des rapprochement avec les citées italiennes de Pise et de Gênes.
13 novembre 1184 : conquête de l’Ifrikya ; une armée Almoravide menée par Ali et Yahia ben Ghanya (« el mayorqui » ou Banu Ganiya) part de Majorque pour conquérir l’Afrique du Nord, terre des musulmans Almohades. Conquête de Bougie (le 13 novembre 1184) ; cette conquête se poursuivra quarante ans plus tard, alors même que Majorque sera déjà reprise par les Catalans ; curieux, non ?<o:p></o:p>
1203 : prise de Majorque par les Almohades, apportant un régime assez limité en humour, en libertés individuelles, et assez peu léger, bref, sévère, quoi ;<o:p></o:p>
1204 : le Roi d’Aragon, Pere II, envisage une croisade aux Baléares ; mais le ciel n’est pas d’accord et il meurt en 1213, à la bataille de Muret, près de Toulouse. Son jeune fils, Jacques (Jaime) d’Aragon, né à Montpellier, est confié aux Templiers de Montso, à leur Grand Maître, Guillem de Montrodon, qui assure son éducation ;
1228 : capture d’un vaisseau de Jacques d’Aragon, par l’Emir de Majorque, Abou Yahia ; dîner de Tarragone, qui tranche en faveur de Majorque, pour l’orientation de la croisade, au détriment de Valence, avec l’appui du Pape Grégoire IX ;<o:p></o:p>
1229 (7 septembre) : après un fort coup de vent en route et un grand coup de main subséquent de <st1:personname productid="la Sainte Vierge" w:st="on">la Sainte Vierge</st1:personname>, Jaime 1er d’Aragon « Le Conquérant », avec sa joyeuse flotte et ses gais compagnons, atteignent l’îlot de Pantaleu –jugé trop petit-, puis la baie de Santa Ponsa, jugée au poil pour un débarquement historique ; expédition européenne, bien que marquée par une forte représentation du sud : chevaliers de Catalogne, de Provence, du Roussillon, de Navarre, du Languedoc, … comprenant environ 20.000 soldats, 1.500 chevaux et 150 navires ; pas d’allemands sur ce coup-là ;
1229 (12 septembre) : bataille de Bendinat ; perte des chevaliers Guillaume et Raymond de Moncade, venus de Pau (croix du Coll de <st1:personname productid="la Batalla" w:st="on">la Batalla</st1:personname>) ; soumission de l’Emir de Pollensa et d’Inca, Benhabet (propriétaire du domaine d’Alfabia) ; <o:p></o:p>
1229 (13 septembre) : bataille de Porto Pi, début du siège de Palma ;<o:p></o:p>
1229 (lundi 31 décembre) : prise de Palma, aux Almohades du Sultan Abou Yaha, juste à temps pour les étrennes ; massacres, donc, épidémies. Premières pierres de la Cathédrale (sur la Mosquée à peine rasée, mais « purifiée »), dédiée à la Vierge Marie, son premier architecte étant probablement Pons Descoyls ;<o:p></o:p>
1235 : naissance de Ramon Llull (Raymond Lulle), Page de Jacques Ier puis Sénéchal de Jacques II. Fondateur d’une école de langues et de théologie, à Miramar (où s’installera la première imprimerie de l’Ile, en 1485) ; religieux, mystique (récupéré par les alchimistes) et philosophe catalan, auteurs de « Ars Magna », de l’arbre de la science, du « Livre de l’Ami et de l’Aimé », tombeau mural au Monastère de San Francisco, à Palma ; non religieux, béatifié ;<o:p></o:p>
1239 : découverte de <st1:personname productid="la Vierge" w:st="on">la Vierge</st1:personname> noire de Lluc (« moretena »), par un petit berger, forcément pauvre, inculte, mais sauvé par la grâce, du coup ;<o:p></o:p>
1258 : traité de Corbeil ; Jacques 1er cède <st1:personname productid="la Provence" w:st="on">la Provence</st1:personname> et le Languedoc à Louis IX, dit Saint Louis, et récupère le comté de Barcelone et le Roussillon ;<o:p></o:p>
1262 (21 août) : acte constitutif du Royaume de Majorque ;<o:p></o:p>
1276 : mort et héritage de Jacques 1er (enterré au Monastère de Poblet, en Catalogne) ; selon le testament du roi, les couronnes d’Aragon (Aragon, Catalogne, Valence, principalement) –donnée à un premier fils, Pèdre (Pierre) III- et de Majorque sont séparées, mais seront rattachées en cas d’absence de descendants futurs. Cette disposition post mortem mal ficelée met le bazar pendant près d’un siècle. Son autre fils, Jacques II devient roi de Majorque (Baléares, Roussillon, Cerdagne, Montpellier et quelques fiefs français, comme la Vicomté de Carlat, en Auvergne), il entreprend de vastes travaux publics et fixe sa résidence principale à Perpignan ;<o:p></o:p>
1278 : Pèdre III « propose » à son frère Jacques II de devenir son vassal ; ce dernier accepte, mais l’ambiance familiale se dégrade, d’autant que le Roi de Majorque est également vassal du Roi de France, lequel entre en guerre contre le Roi d’Aragon ;<o:p></o:p>
1285 : combats entre Alphonse III et Jaume II (de Majorque) ; épisode du siège d’Alaro et du supplice barbaro-culinaire de Cabrit et Bassa, par le vainqueur (qui les fait rôtir) ; <o:p></o:p>
1307 : Jacques II de Majorque reçoit une lettre de Philippe le Bel l’appelant à détruire les Chevaliers Templiers. Peu convaincu, le Roi de Majorque emprisonnera les Templiers à la Commanderie du Mas Déu, en Roussillon ; libérés, ils connaîtront un sort plutôt favorable ;<o:p></o:p>
1311 : Sanche, après son enlèvement par son oncle Pierre III, devient Roi de Majorque et lutte contre Jacques II (d’Aragon : il faut suivre un peu) ; c’est un monarque pacifique et timide, qualités dont ce genre de poste s’accommode mal ;<o:p></o:p>
4 septembre 1324 : le Roi Sanche meurt sans postérité et est inhumé à Perpignan ; il lègue la couronne au fils de son frère Fernand, son neveu, Jacques (Jaume) ou, par défaut, au Roi d’Aragon ; Jacques II (de Majorque) accède au trône à l’âge de dix ans, les Aragonais prennent sans délai possession de son royaume et interdisent au nouveau Roi d’en transmettre la succession. Jacques fait hommage au Roi d’Aragon (Alphonse IV, puis rapidement Pierre IV), ainsi qu’au Roi de France (Philippe de Valois). Son règne est marqué par la protection des côtes baléares contre les pirates musulmans ;<o:p></o:p>
1339 / 1500 : brillante école majorquine de cartographie, d’Abraham et de Jafuda Cresques, ainsi que de Mecia de Villadestes (Portulans, Atlas Catalan), qui prend fin en 1492, avec l’expulsion des juifs d’Espagne ; il faut toujours réfléchir avant de faire n’importe quoi ;<o:p></o:p>
1344 : conquête de Majorque par les Aragonais, querelles de familles, mais organisation rurale et politique plutôt progressiste. Succès de la reprise de Majorque par Pierre IV d’Aragon, à son cousin Jacques III, dernier roi de Majorque (conquête sans combat, en 1343, puis ultime bataille, à Llucmajor, 25 octobre 1349) ; tombeaux de Jacques II et III dans la Cathédrale de Palma ; y voir également le tombeau de l’anti-pape Gil Sanchez de Munos (« Clément VIII »), évêque de Palma ;<o:p></o:p>
1347 : maîtres verriers catalans à Majorque (Guillermo Barcelo) ;<o:p></o:p>
1368 : construction de nef de La Seu, la Cathédrale de Palma, par l’architecte Jacques Mates ; voilà un gars dont on pourrait utilement retenir le nom ;<o:p></o:p>
1375 : réalisation de l’Atlas Catalan, l’une des toutes premières cartes du monde ;<o:p></o:p>
1391 (24 août) : massacre des juifs à Majorque ; pas glorieux ;<o:p></o:p>
1411 : Hugo Bonapart, chevalier majorquin, émigre vers <st1:personname productid="la Corse" w:st="on">la Corse</st1:personname>, comme Gouverneur (en 1297, le Roi d’Aragon Jaime II avait reçu <st1:personname productid="la Corse" w:st="on">la Corse</st1:personname> et <st1:personname productid="la Sardaigne" w:st="on">la Sardaigne</st1:personname> du Pape Boniface VIII, l’ôtant ainsi aux Génois -quand on cherche, on trouve ; en 1346, Génois et Aragonais sont en lutte pour <st1:personname productid="la Corse. Dans" w:st="on">la Corse. Dans</st1:personname> une autre version, les ancêtres de Bonaparte viennent de Sarzane, en Toscane (ce qui est plus probable) ;<o:p></o:p>
1420 : sculptures et aménagements de la Cathédrale, par Guillem Sagrera ;<o:p></o:p>
1435 : les juifs de Majorque ont l’obligation de se convertir. Ces convertis forment la communauté des Xuetes (Chuetas), qui existe encore de nos jours ; Xuetes vient d’une injure adressée aux Juifs lors des autodafés ;<o:p></o:p>
1439 : carte nautique de Valsequa, achetée par Amerigo Vespuci, détruite par G. Sand en 1838 ; question : qu’est-ce qu’une gourde ?<o:p></o:p>
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique