• Ce blog est un passe-temps. Il vise à donner des informations sur l'Ile de Majorque. Mais ce sont des informations personnelles. Bien que recherchées et recoupées, elles peuvent être fausses ou erronées. Elles découlent également de mes préférences. Qui ne subissent d'autres influences que celles de ma propre fantaisie.


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  • Ali et Yahia ben Ghanya () : Almoravides (premiers occupants maures de l’île), les deux frères poursuivent la guerre contre les Almohades (« partisans de l’unité »), dans toute l’Afrique du Nord. Survivant, Yahia s’empare de Tunis en 1202, tandis que les Almohades prennent les Baléares.<o:p></o:p>

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    Ramon Llull (Raymond Lulle - 1235-1315 ou 1318) : religieux missionnaire (ordre de Saint François), philosophe et –peut-être- alchimiste. Né à Majorque, il fut le Page de Jacques le Conquérant, que son père avait accompagné dans la conquête de l’Ile. Converti en 1267 à la vie religieuse, sans entrer dans les ordres. Etudes à Montpellier. A composé : le Livre du Chevalier (les devoirs du chevalier), Felix ou le Livre des Merveilles (1271 : sur la préférence à donner à la foi chrétienne et le dogme de l’incarnation), Le Livre de l’Ami et de l’Aimé, et surtout le Grand Art -Ars Magna- (étude de toutes les combinaisons théorique possibles pour réfuter les arguments des infidèles à coup sûr : « cet art a pour finalité de répondre à toute question »). Cette invention de la « machine a raisonner », utilisant la logique déductive, voire, la logique combinatoire, est caractéristique de sa pensée. JJ Rousseau et R. Descartes ont reproché à cette méthode de favoriser simplement l’expression orale, sans véritable raisonnement préalable. <o:p></o:p>

    En 1307, il tient à Bougie (Béjaia) les « disputes », duels intellectuels avec les « Oulémas », docteurs musulmans, dont les textes ont été perdus dans le naufrage du retour. R. Llull a émancipé la langue catalane, en lui donnant un rang dans la pensée et la littérature.<o:p></o:p>

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    Yehuda (Jafuda ou Jacques) Cresques (vers 1391 : Jaume Riba) : avec son père, Abraham (1325-1387), cartographe et maître des  cartes du Roi d’Aragon, fut lui-même maître des cartes nautiques de la Couronne ; en 1375, ils sont les auteurs probables de la carte dite de Charles V, ou « Atlas Catalan », l’une des toutes premières cartes du monde, qui entre dans les collections royales en 1380 (conservée à <st1:personname productid="la Biblioth│que Nationale" w:st="on"><st1:personname productid="la Biblioth│que" w:st="on">la Bibliothèque</st1:personname> Nationale</st1:personname> de France). Yehuda se convertit, sous le nom de Jaime Ribes et passe au service du roi portugais Henri le Navigateur, vers 1420, gouverneur de l’Ordre du Christ, successeur de l’Ordre du Temple, au Portugal. Les deux Cresques sont sans doute les fondateurs d’une école juive de cartographie à Majorque.<o:p></o:p>

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    Guillem Cabrit et Guillem Bassa (vers 1280) : martyrs et résistants, morts rôtis. En 1285, la couronne d’Aragon (Alphonse II) entreprend la conquête du royaume indépendant des Baléares. Les deux Guillem, fidèles au Roi Jaime II, résistent aux armées d’invasion, jusqu’à l’ultime bataille au château l’Alaro.<o:p></o:p>

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    Guillermo (Guillem) Sagrera (1380-1454) : né à Félanitx, avec Jacques (Jaime) Mates (1368), l’un des maîtres d’œuvre déterminant de <st1:personname productid="la Cath←drale" w:st="on">la Cathédrale</st1:personname> de Majorque de 1420 à 1447, sculpteur et architecte de <st1:personname productid="la Llotga" w:st="on">la Llotga</st1:personname> (« <st1:personname productid="La Loge" w:st="on">La Loge</st1:personname> ») -bourse du commerce (1420). Egalement, à la demande du Roi Sanche, architecte de la Cathédrale de Perpignan, ainsi que le Castel Nuovo (Naples), le contrat de la Cathédrale ayant causé sa ruine. Sans doute le sculpteur de Saint Pierre, portail du Mirador de la « Seu ».<o:p></o:p>

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    Jaime Ferrer (vers 1340) : navigateur Majorquin, passant les « Colonnes d’Hercule » (Gibraltar, Jabal Tariq, le Mont de Tariq), en 1346, il longe l’Afrique jusqu’à l’embouchure du Rio del Oro et du difficile Cap Noun (Cap du Non), au Maroc, bien avant les explorations portugaises de 1419.<o:p></o:p>

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    Gil de Munos Sanchez (1369-1446) : évêque, camerlingue de l’anti-pape Benoît XIII, élu pape sous le nom de Clément VIII, en 1423, à Avignon. Abdique en 1424, dans l’espoir d’une transaction sans intérêt, au profit du Pape Martin V. Avant dernier anti-pape du grand schisme, nommé évêque de Majorque, inhumé dans <st1:personname productid="la Cath←drale" w:st="on">la Cathédrale</st1:personname> de Palma. L’anti-pape Benoît XIII (Pedro de Luna, 1324-1423), élu en 1394 était l’arrière-petit fils de l’émir de Majorque, Saïd Ben Alhaken, converti lors de la conquête.<o:p></o:p>

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    Anselme Turmeda (1352-) : né chrétien à Palma, mort musulman à Tunis. Franciscain, auteur de « La Dispute de l’Âne ».<o:p></o:p>

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    Valerian Weyler (1838-192X) : marquis de Ténériffe, né à Palma, sous-lieutenant à seize ans, il participe à la campagne de Cuba et est nommé général à trente-cinq ans. Sénateur des Baléares en 1894, il fait campagne (militaire) au Maroc en 1923, puis prend position contre la dictature de Primo de Rivera.<o:p></o:p>

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    Ludwig Salvador de Habsbourg (Archiduc – 1847-1915) : né en Toscane, habitant amoureux de l’Ile de Majorque, auteur d’un ouvrage très complet (« Les Iles Baléares »), premier « people » de l’île, et homme de qualités.<o:p></o:p>

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    Junipero Serra (1713-1784) : Miguel José Serra Ferrer, franciscain, né et formé à Palma, missionnaire et fondateur de San Francisco.<o:p></o:p>


    Catalina Tomas (1531-1574) : religieuse de l’ordre de Saint Augustin, sainte majorquine.<o:p></o:p>

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    Miquel Costa i Llobera (1854-1922) : poète et religieux né et mort à Majorque, condisciple de Joan Alcover.<o:p></o:p>

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    Joan Alcover (1854-1926) : poète majorquin, essayiste et homme politique. Auteur de « La Balenguera », l’hymne national majorquin (inoubliable musique d’Amadeu Vives).<o:p></o:p>

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    Santiago Rusiñol (1861-1931) : bien que né à Barcelone, dans une famille d’industriels, le jeune Santiago, peintre et écrivain, s’est beaucoup inspiré de Majorque, notamment, de Valldemossa. Adepte du modernisme, il fit scandale en 1902 en peignant, en gris, le vert émeraude des forêts de l’île. Il est l’auteur d’un livre particulièrement agréable et léger sur Majorque, la « Isla de la calma ».<o:p></o:p>

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    Joan Mirò (1893-1983) : artiste peintre, installé en 1956 à Majorque après les guerres (civile et mondiale), jusqu’à son décès. Satrape du Collège de Pataphysique, le « plus surréaliste d’entre nous » (selon André Breton) est l’auteur de tableaux, de sculptures, de mosaïques et de céramiques.<o:p></o:p>

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    Robert Graves (1895-1985) : né à Wimbledon, mort à Déia. Poète et romancier, auteur d’une biographie historique de l’empereur romain « Moi, Claude », officier sur le front en 1914-1918 et spécialiste des mythes européens (grecs et celtes).<o:p></o:p>

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    Georges Bernanos (1888-1948) : catholique et nationaliste, l’auteur de « Sous le soleil de satan » et du « Journal d’un curé de campagne » se réfugie en 1937 à Majorque, où il rédige « Les grands cimetières sous la lune », pour dénoncer le nationalisme franquiste, en rupture avec ses prises de position antérieures.<o:p></o:p>

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    Pere Aloy (vers 1560) : né à Sineu, marié en 1584 à Catalina Reixart, à Ciutadella (Minorque) est très probablement l’ancêtre de Josep Aloy (né en 1842, à Alayor), qui prendra, à l’âge de 4 ans, en 1846, le bateau entre Minorque et Alger, avec sa mère son jeune frère et sa sœur. La même année qu’Onofre Sureda. Plus de 40 % ( !) de la population minorquine quittera l’île pour l’Algérie (Fort de l’Eau, Hussein Dey, Kouba, El Biar, Birmandreis). Josep Aloy est le grand-père d’Alice. Un rappel du destin migratoire des peuples de méditerranée.<o:p></o:p>

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    Miquel Barcelò (1957- ) : artiste né à Majorque (Felanitx), diplômé des arts décoratifs de Palma de Majorque, et partisan de « l’art brut ». Peintre et sculpteur, auteur de la chapelle de Sant Pere de la Seu, dans la Cathédrale de Palma.<o:p></o:p>

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    Daniel (Damia) Colom-Segui (1935-) : jardinier, philosophe, marin, entrepreneur et mécène de sport de balle, titulaire de l’ordre de Ramon Llull. Homme de spectacle(s).<o:p></o:p>


    Rafael Nadal (1986-) : l’homme de l’île (il est né à Manacor) est le boss de la terre battue et le spécialiste des records tennistiques en tout genre. Son bras gauche est très adroit. Remarquable également par ses élégants pantalons corsaires, abandonnés en 2009, il n’hésite pas à tirer sur son slip autant de fois que nécessaire avant le service : tous les grands joueurs ont forcément un secret.<o:p></o:p>

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    Baltasar Porcel (1937-) : écrivain majorquin, né à Andratx. Auteur –entre autres- de « Défunt sous les amandiers en fleurs » (1970), de « Méditerranée : tumulte de la houle » (1998), ou encore de « Cabrera ou l’empereur des morts » (2002), Baltasar est un brin provocateur et assez débridé, voire, fripon : vous voilà prévenus ; il a également produit un guide de Majorque, au temps de sa jeunesse. Comme quoi, il n’est pas niais de débuter modeste.<o:p></o:p>

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    Antoni Maria Alcover Sureda (1862-1932) : ecclésiastique, né à Manacor et décédé à Palma, Antoni Alcover est LE spécialiste des rondalles ou rondaies, qui sont des petits contes mettant en scène soit la vie quotidienne des gens, soit des animaux, soit ces deux catégories augmentées d’une once de merveilleux et de magie. Il en a fait patiemment la collecte et la formalisation, publiée sous le nom de Jordi d’Es Raco (« Jordi du Coin »). Admirateur de Raymond Lulle, il est également l’auteur d’un dictionnaire Catalan – Valencien – Baléare. Bref, c’était un érudit, lexicographe et linguiste militant de la langue catalane. En plus, il avait un sale caractère.<o:p></o:p>

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  • - 13.000 / 11.000 : occupation pré-historique, art pariétal (Altamira) ;<o:p></o:p>

    - 7.000 : colonisation grecque et phénicienne en Espagne ;<o:p></o:p>

    - 221 : guerres puniques, Sagonte ;<o:p></o:p>

    - 200 : conquête et installation romaine ;<o:p></o:p>

    411 : partage de la péninsule entre les barbares ;<o:p></o:p>

    554 : occupation des Wisigoths, Tolède est leur capitale ;<o:p></o:p>

    589 : la religion catholique devient la religion officielle de l’Espagne ;<o:p></o:p>

    711 : défaite du roi Rodrigue à Guadalete, fin de la domination wisigothique ;<o:p></o:p>

    713 : les berbères (chassés d’Afrique du Nord) s’installent en Espagne ; <o:p></o:p>

    714 : chute de Saragosse ; Califat Omeyade d’occident ;<o:p></o:p>

    718 : premier royaume chrétien du roi Pélage ;<o:p></o:p>

    756 : Emirat de Cordoue ;<o:p></o:p>

    778 : intervention ratée de Charlemagne en Espagne (Roncevaux) ;<o:p></o:p>

    929 : Califat de Cordoue ;<o:p></o:p>

    1037 : unification de <st1:personname productid="la Castille" w:st="on">la Castille</st1:personname> et du Leon ;<o:p></o:p>

    1085 : reprise de Tolède par les « espagnols » catalano-aragonais, moment clé de la reconquista « d’Al Andalus » ; les Almoravides berbères s’installent ;<o:p></o:p>

    1137 : autonomie du Portugal ; union de l’Aragon et de la Catalogne ;<o:p></o:p>

    1147 : les berbères Almohades chassent les Almoravides ;<o:p></o:p>

    1212 : victoire de Las Navas de Tolosa ;<o:p></o:p>

    1229 : reprise de Majorque par les Aragonais ;<o:p></o:p>

    1230 : la Castille et le Léon rejoignent l’union « espagnole » ;<o:p></o:p>

    1248 : reprise de Séville ;<o:p></o:p>

    1469 : mariage d’Isabelle de Castille et de Ferdinand II d’Aragon ;<o:p></o:p>

    1478 : mise en place de l’Inquisition espagnole (fin en 1767 !) ;<o:p></o:p>

    1492 : prise de Grenade, fin de la reconquête ; imposition de la foi catholique et expulsion des juifs ;<o:p></o:p>

    1497 : installation à Melilla, en Afrique du Nord (« Présides ») ;<o:p></o:p>

    1516 : Charles Quint élu empereur ; sa capitale est Valladolid ; <o:p></o:p>

    1556 : abdication de Charles Quint, couronnement de Philippe II ; siècle d’or espagnol ;<o:p></o:p>

    1588 : défaite de l’invincible Armada ;<o:p></o:p>

    1599 : naissance du peintre Diego Velasquez (mort en 1660) ;<o:p></o:p>

    1609 : expulsion des Morisques, musulmans convertis ;<o:p></o:p>

    1659 : paix des Pyrénées, avec <st1:personname productid="la France" w:st="on">la France</st1:personname> ;<o:p></o:p>

    1701-1713 : guerre de succession d’Espagne ;<o:p></o:p>

    1808 : Joseph Bonaparte roi d’Espagne, guerre d’indépendance contre <st1:personname productid="la France" w:st="on">la France</st1:personname> ;<o:p></o:p>

    1810 : indépendance des colonies américaines (de 1818 à 1830) ;<o:p></o:p>

    1814 : restauration de la monarchie espagnole ;<o:p></o:p>

    1833-1849 : guerres carlistes ;<o:p></o:p>

    1836 : loi de désamortissement ; fin des communautés religieuses et expulsions de leurs membres ;<o:p></o:p>

    1923-1930 : coup d’état du général Miguel Primo de Rivera ;<o:p></o:p>

    1932 : seconde république, réforme agraire ;<o:p></o:p>

    1936-1939 : guerre civile ;<o:p></o:p>

    26 avril 1937 : bombardement de Guernica ;<o:p></o:p>

    1947 : loi de succession ;<o:p></o:p>

    1960 : développement du tourisme, recherche de l’autonomie alimentaire ;<o:p></o:p>

    1969 : Juan Carlos désigné comme successeur de Franco ;<o:p></o:p>

    1er janvier 1986 : entrée dans <st1:personname productid="la CEE." w:st="on">la CEE.</st1:personname><o:p></o:p>


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  • 2010 : en mai, remodelé avec l’aide de Philippe Starck, Port Adriano (Santa Ponsa) accueille 82 amarres de plus pour grands yachts, portant à 480 la capacité totale du Port ; il faut deux heures pour aller chercher le pain, qui augmente de 30 % ;<o:p></o:p>

    13 avril 2029 : désintégration de <st1:personname productid="la Terre" w:st="on">la Terre</st1:personname> par l’astéroïde géo-croiseur « Apophis » ;<o:p></o:p>

    2050 : en cas de report de l’événement précédent à une date ultérieure (mañana…), effondrement des grandes cités européennes (chômage, immigration, violences urbaines, crise de l’eau, fin des énergies fossiles,…), qui entraîne le repeuplement des campagnes et la création de nouvelles cités fortifiées ; le pétrole disparaît, avec le nucléaire, qui était également limité, c’est pas de bol ; accessoirement, hausse des températures et crise de l’eau. <o:p></o:p>

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    Des chinois transforment <st1:personname productid="la Cath←drale" w:st="on">la Cathédrale</st1:personname> de Palma en Temple Bouddhiste. La vie reste belle, mais à condition de savoir la regarder par ses bons côtés, et de ne pas s’arc-bouter sur le passé ; claro ?<o:p></o:p>


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  • 1811 : processus de « désamortissement » (« desamortizacion »). Pour renflouer les caisses de l’Etat, les ordres religieux sont expulsés et leurs terres viennent en remboursement de la dette. Beaucoup de communautés religieuses sont contraintes d’abandonner leurs Monastères ou Couvents ;<o:p></o:p>

    1830 (avril-juillet) : Majorque et particulièrement Palma forment une base centrale dans l’expédition maritime mené par le Duc de Joinville, à la conquête de l’Algérie. Minorque joue un rôle encore plus actif, Mahon étant sur la route directe Marseille/Alger) et le lieu retenu comme base arrière du corps expéditionnaire français. Anecdote : me mauvais temps répétitif contient à plusieurs reprises la flotte française à Palma, au point que les espagnols se mettent à douter des véritables buts français : l’Algérie, ou les Baléares ? Prise d’Alger le 7 juillet 1830 ; début d’émigration majorquine et surtout minorquine (1830/1845) vers l’Algérie. Les « mahonnais » furent parmi les premiers à s’installer en Algérie, où ils se spécialisèrent dans la production de primeurs ;<o:p></o:p>

    1836 : les lois de Mendizabal accélèrent le désamortissement et les exclaustrations ;<o:p></o:p>

    1838-1839 : G. Sand et F. Chopin à Majorque (épisode au demeurant sans aucun espèce d’intérêt, ni historique, ni littéraire, ni musical) ; une sorte d’avant-garde « people » ; rappelons que la baronne Aurore Dudevant est une gourde. Si, si ;<o:p></o:p>

    1875 : première ligne ferroviaire Palma-Inca ;<o:p></o:p>

    1876 : installation de l’Archiduc Louis-Salvador d’Autriche, qui développe son domaine autour de Miramar et de Son Marroig ; il meurt en 1915, rappelé à Vienne ;<o:p></o:p>

    1896 : explorations des grottes de l’île par l’archéologue français André Martel ;<o:p></o:p>

    1902 : première perle artificielle à Majorque, Manacor (Eduard Heusch) ;<o:p></o:p>

    1928 : ligne de train Palma-Soller ;<o:p></o:p>

    1930 : Adam Diehl achète la péninsule de Formentor et créée l’Hôtel éponyme (essayez de caser ce mot au moins une fois dans la semaine) ;<o:p></o:p>

    1932 : Francisco Franco est général gouverneur militaire des Baléares, à Palma ;<o:p></o:p>

    1936 (18 juillet) : soulèvement nationaliste à Majorque, contre le Front populaire ; 16 août 1936, échec du débarquement d’une flotte républicaine à Porto Cristo ; Majorque se rallie au Nationalistes du Général Franco ;<o:p></o:p>

    1960 : début de prolifération des touristes, surtout allemands, disparition des disettes, mais pas des moustiques ; émigration (de haute qualité) en provenance d’Algérie, c’est le grand retour (cf lignes suivantes) ;<o:p></o:p>

    1962 : au printemps (accord d’Evian : 18 mars 1962), et jusqu’au mois d’août, déportation massive de près d’un million de français, d’Algérie vers la France. Une partie d’entre eux se posera aux Baléares. La France attendait 100.000 à 200.000 « rapatriés d’Algérie ». Epilogue d’une guerre, et d’horreurs commises de tous les côtés.<o:p></o:p>

    Point notable : les languedociens et les catalans venus avec le Roi Jaime 1er pour la reconquête se sont installés à Majorque en 1229. Au XVe/XVIe siècle, beaucoup ont migré pour Minorque. Leurs descendants sont, en grande partie, arrivés en Algérie à partir de 1830. Puis, ils s’en sont retournés, après huit siècles de voyages, en France ; mais on les avait oublié ;<o:p></o:p>

    1965 : création de « Son Amar », Restaurant Spectacle qui marquera à la fois le spectacle, la gastronomie internationale, et le millénaire ;<o:p></o:p>

    1980 : Europe (subventions), immobilier, grosse tête, toujours plus d’allemands ;<o:p></o:p>

    22 février 1983 : statut d’autonomie des Iles Baléares ;<o:p></o:p>

    1982 : la glorieuse équipe de Son Amar remporte la Coupe d’Espagne de VolleyBall ;<o:p></o:p>

    1990 : visite du Dalaï Lama à Majorque ;<o:p></o:p>

    1995 : la Dragonera est déclarée Parc Naturel ;<o:p></o:p>

    2001 : Cabrera est déclarée Parc national ;<o:p></o:p>

    2006 : une expédition majorquine fait flotter le drapeau de l’île au sommet de l’Everest ;<o:p></o:p>

    28 février 2007 : le Parlement des Baléares est le premier au monde à accorder la personnalité juridique aux grands singes (chimpanzés, gorilles, …). Les mauvaises langues prétendent que ceux-ci viennent en masse dans les îles, du coup ;<o:p></o:p>

    22 juillet 2009 : éclipse totale de soleil ;<o:p></o:p>

    11 juillet 2010 : éclipse totale de soleil, itou.<o:p></o:p>

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    Finalement deux constantes, dans cette histoire échevelée : les pirates et les moustiques, qui semblent structurellement accrochés à Majorque depuis ses origines. Consolation : pas de grands fauves ni de reptiles épouvantables !<o:p></o:p>


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